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Comme jaillies de « la couronne de fleurs » de l’opéra baroque, des petites fleurs à quartiers jaune vanille à blanc crème s’épanouissent avec abondance. Elles couvrent ce grand buisson ou petit grimpant opulent aux rameaux souples formant un dôme. Le petit feuillage vert foncé et allongé répond à la perfection aux pétales pointues des roses. Ces dernières exhalent leur parfum jusque tard dans la saison avec une floraison continue.
Marc-Antoine Charpentier vous accompagne dans votre foyer avec de beaux bouquets plein de douceur. Sans nul doute, cette rose aurait pu inspirer son parrain pour composer son œuvre « Les Arts florissants ».
Le rosier résistant et vigoureux remplit de lumière les jardins et même les terrasses ou balcons dans de grands pots.
La marraine de ce beau rosier est Catherine Cessac musicologue (directrice de recherche au CNRS) et spécialiste du grand compositeur de l’époque baroque, Marc-Antoine Charpentier (1643-1704). En 2004, tricentenaire de sa mort, à son initiative et en collaboration avec le Ministère de la Culture et le Centre de Musique Baroque de Versailles, elle réalise de nombreuses opérations scientifiques et artistiques. Il lui tenait particulièrement à cœur d’éterniser la figure de ce musicien qui avait composé La Couronne de fleurs et Les Arts florissants par une rose portant son nom. Elle a pu trouvé exactement celle que imaginait, forme, couleur et parfum dans la collection de la Roseraie. Dès lors, la rose Marc-Antoine Charpentier était née. Le rosier fut ensuite baptisé publiquement sur la scène de l’Opéra royal du Château de Versailles, lors d’un concert Charpentier par l’ensemble des Folies Françoises dirigé par Patrick Cohën-Akenine.
À l’entracte, Catherine Cessac lui a dédié ce poème :
"Cette année 2004 est,
Comme vous le savez,
L’année de Charpentier.
Afin de rendre la fête encore plus belle,
Il fallait trouver quelque chose d’éternel.
Cela est fait, puisque cette rose,
Baptisée ce soir en toute simplicité,
Dans ce lieu où Charpentier est si bien joué,
Sera symbole d’immortalité.
Je remercie Jean-Pierre Guillot
D’avoir offert au compositeur
Des Arts florissants et de la Couronne de fleurs,
Le fruit de son labeur
Et de son imagination,
Qui fait notre bonheur.
Que Charpentier me pardonne
Ces vers naïfs, mais sincères.
- « Marc-Antoine, voici cette rose chère,
Qui porte désormais ton nom.
Qu’elle fleurisse et prospère,
Dans nos jardins, les lieux que nous aimons,
Que sa douce senteur rejoigne les accords
De ta musique, dont l’émotion
Nous mène toujours en de vibrants transports ».
Pour cet anniversaire aux trois cents bougies,
C’est une rose blanche au cœur jaune,
Aux pétales délicatement ondulés,
Mélange de pureté et de générosité,
Que l’on soufflera pour l’éternité.
Ce soir, que soit donc baptisée
La rose Marc-Antoine Charpentier."